Les sorties cinéma du mercredi 18 mars

C’est le printemps et on est content parce qu’on va enfin pouvoir découvrir la suite de Divergente ! Et puis aussi, le nouveau film dans lequel joue Pierre Niney, le petit dernier de Tim Burton et un drame magnifique avec Julianne Moore et Kristen Stewart.

Tris et son monde compartimenté entre les Audacieux, les Erudits, les Altruistes, les Sincères et les Fraternels est de retour dans Divergente 2 : l’insurrection. Dans le premier volet, on s’était quitté sur Tris et ses amis rebelles fuyant la ville après avoir déjoué le complot des Erudits qui cherchaient à s’emparer du pouvoir. En stoppant le programme rendant les Audacieux obéissants comme des machines, Tris a empêché le pire. Mais les Erudits n’ont pas dit leur dernier mot. La ville est toujours en danger et les Divergents continuent d’être traqués. Tris va avoir besoin de plus d’alliés pour s’opposer aux Erudits. On attendait cette suite avec impatience et elle s’annonce époustouflante. Et puis, c’est toujours un plaisir de retrouver le casting de la saga (la star du moment Shailene Woodley, l’expérimentée Kate Winslet, le talentueux Miles Teller, l’émouvant Ansel Elgort et la pétillante Zoë Kravitz) et quelques petits nouveaux (Naomi Watts en brune, la merveilleuse Octavia Spencer et Daniel Dae Kim qui nous manquait depuis la série Lost). On a hâte !

Pierre Niney a quitté l’institution théâtrale de la Comédie-Française, certes. Mais du coup, on va probablement pouvoir le voir encore plus souvent au cinéma, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour nous, cinéphiles. Cette semaine, c’est dans le thriller psychologique Un homme idéal qu’on le retrouve. Il y incarne Mathieu, un jeune homme qui se rêve écrivain mais qui n’a pas le talent et voit ses écrits être sans cesse rejetés. Par désespoir ou par faiblesse, lorsque Mathieu trouve l’excitant manuscrit qu’un vieil homme décédé a laissé derrière lui, il s’en empare et prétend en être l’auteur. Le livre est un succès phénoménal. Mathieu devient le jeune écrivain le plus en vogue. Il nage dans le bonheur. Sauf que le temps passe et que tout le monde attend avec impatience un deuxième chef d’œuvre. Le début d’une véritable descente aux enfers pour Mathieu, qui ne cesse d’empirer la situation en tentant de protéger son secret. Et il y a pire : quelqu’un sait. De quoi paniquer et perdre les pédales. Et nous, quand les personnages dérapent, on adore et on en redemande !

Il nous serait impossible de passer à côté de Big Eyes, le nouveau film de Tim Burton. Entre la comédie et le drame, ce biopic s’intéresse à un scandale qui a touché le monde de l’art dans les années 60. Alors que le monde entier s’extasiait devant les tableaux signés d’un certain Keane représentant toujours des petites filles malheureuses aux yeux démesurément grands, il y a eu un malentendu quant à l’identité du véritable artiste à l’origine de ces œuvres. C‘est une certaine Margaret Keane qui a peint ces tableaux d’art abstrait, mais profitant de la confusion due au même nom de famille, c’est son mari Walter Keane qui en a récolté toute la gloire, prétendant qu’il s’agissait là de son travail. Pour des raisons économiques, Margaret accepte au début de jouer le jeu et de le suivre dans son mensonge. Mais au fur et à mesure que le temps passe et que le succès de son style artistique s’amplifie, le secret devient de plus en plus lourd à porter, et la soif de profit de son mari, de plus en plus difficile à supporter. L’actrice Amy Adams a remporté le Golden Globe de Meilleure actrice dans une comédie pour son interprétation de la peintre Margaret. Une prestation qui vaut le détour.

Bon, et pour ceux qui n’ont pas peur de pleurer au ciné, il y a aussi le très touchant drame américain Still Alice dans lequel la grande et majestueuse Julianne Moore (qui a raflé 5 récompenses grâce à sa prestation pour ce rôle, dont l’Oscar de la Meilleure actrice et le Golden Globe de la Meilleure actrice dans un drame) donne la réplique à la star de Twilight, Kristen Stewart, et à Alec Baldwin. Le pitch : Alice, une mère de famille et professeur de linguistique, est frappée de manière très précoce par la maladie d’Alzheimer, bouleversant sa vie et celle de sa famille de manière sidérale. Commence un combat difficile pour essayer de ne pas se perdre elle-même dans cette terrible  maladie qui lui enlève les mots et lui donne l’impression de disparaître. Rester qui elle est, voilà le challenge d’Alice (d’où le titre du film « Still Alice », qui veut dire « toujours Alice »). Un très beau film, qui vous fera verser probablement toutes les larmes de votre corps. Âmes sensibles, s’abstenir.

Bon film !

article rédigé par Chloé

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