[Critique] Batman : Assaut sur Arkham

Pour la rentrée, Dc comics a sorti de nouveau sa poule aux œufs d’or. Après le Son of Batman, nous allons voir débarquer Batman : Assaut on Arkham. Ethan Spaulding (Son of Batman, Les Simpsons) et Jay Oliva (Batman The Dark Knight Returns Part 1, Batman Under The Red Hood) nous replonge dans l’univers de Gotham City. Au scénario, c’est Heath Corson (Justice League : War) qui s’y colle accompagné de Matthew Girardi (Justice League : Doom, Batman : Year One) aux commandes des effets spéciaux. Voyons donc ce que la Distinguée Concurrence nous a réservé.

On se retrouve donc avec l’histoire de Suicide Squad, une équipe de super-vilains dont le but est d’infiltrer l’asile d’Arkham afin de restituer des informations de très haute importance. Batman se retrouve très vite impliqué. Mais les choses vont de mal en pire dès lors que le Joker est libéré et qui a les cartes les mains pour faire exploser l’asile et une grosse partie de Gotham.

Globalement, ce film d’animation est une réussite pour Dc. Partagé entre l’univers des jeux vidéo de Rocksteady (la série Arkham) et du reboot des comics (New 52), le design général et le look des personnages vont séduire tout le monde. On se régalera devant une Harley Quinn à cheval entre Arkham City et la série de Bruce Timm. Rien n’est à redire sur les effets spéciaux et les images de synthèse qui, excepté quelques rares détails, contribuent à nous faire apprécier ce nouveau style utilisé depuis les New 52 et omniprésent dans les nouveaux films d’animations de Dc comics. Le design apporte aussi beaucoup dans les combats très dynamiques avec une animation fluide et efficace qui s’adapte en plus à chaque combat en se démarquant par une nouvelle façon de déplacée la caméra dans l’espace ou une chorégraphie adaptée au style de chaque personnage. D’ailleurs, chaque protagoniste bénéficie d’une psychologie convaincante et propre, ainsi que des aspects secondaires liés à l’équipe comme des relations affectives (plus ou moins poussées…), ou des rivalités. De ce fait, on ne se retrouve pas avec des personnages lisses guidés par des actions linéaires. Le film se tourne vers un public plus adulte, allant plus loin que ses prédécesseurs. Sang, sexe, tenue sexy, personnage séduisante, à ne pas mettre entre toutes les mains !

A savoir, Batman est en second plan. A croire que Dc a utilisé la notoriété du chevalier noir pour attirer les foules… Car le film est centré sur la Suicide Squad. Cette équipe de super-vilains recrutés par le gouvernement pour des missions ultra-dangereuses, n’est pas connu des grandes foules. C’est une bonne chose car cela nous permet de mettre sur le devant de la scène des personnages moins connu du public. Ainsi, on (re)découvre Harley Quinn (pour notre plus grand bonheur), Deadshot, Captain Boomerang, King Shark… Soit dit en passant, la présentation de l’équipe est originale et vraiment badass… Dc marque un bon point de ce côté ! On est aussi ravi de retrouver des références (plus ou moins grosses) des grands méchants de Gotham comme Victor Zsasz, Le Ventriloque, la délicieuse Poison Ivy, Bane, Double-Face, L’épouvantail… De plus, le film est très bien rythmé, jonglant entre les scènes de combats, les punchlines et l’histoire. D’ailleurs, le scénario est bien écrit et bien ficelé avec seulement un petit raccourci scénaristique. Tout ceci est accompagné de bons rebondissements avec des dialogues caractéristiques de chaque personnage (déjantés pour Harley, meneur pour Deadshot…). On débouche alors sur des situations parfois particulièrement drôles. On regrettera quand même la partie musicale qui aurait peut-être méritée d’être plus poussée quoique remplissant sommairement son rôle.

Bonus Conso-Mag : Le prochain long métrage de Dc comics se nommera Justice League : Throne of Altlantis et sortira début 2015 ! Voici le résumé de la saga comics sur laquelle il se basera : Le Royaume d’Atlantis, dirigé par le frère d’Aquaman, décide d’attaquer la côte est des États-Unis en guise de représailles après avoir été frappé par un missile de la marine américaine. Aucune ville n’est épargnée et les héros de la Justice League se réunissent pour tenter d’empêcher la destruction totale du monde, mais réalisent bien vite leur impuissance face à l’armée atlante.

 Article rédigé par Max pour conso-mag.

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