[RVLF] Die Hard : Piège de Cristal

Aujourd’hui, nous allons faire un saut dans le temps pour repartir dans les années 80, ou plus exactement : le 15 juillet 1988, avec notre nouvelle section RVLF Retour Vers Le Futur. Vous y êtes ? Eh oui, moment nostalgique sur Conso-Mag, à l’occasion de sa sortie en version restaurée le 03 septembre dans les salles obscures, on a replongé dans Die Hard : Piège de Cristal ! Yippee-ki-yay, motherfucker !

Réalisé par John McTiernan (Predator, Die Hard : Une journée en enfer), ce premier opus de la saga Die Hard raconte l’histoire de John McClane, policier new-yorkais venu rejoindre sa femme en Californie, se retrouvant, malgré lui, piégé dans un building d’une multinationale attaqué par des terroristes alors qu’une fête de noël est donnée par le directeur… John est alors livré à lui-même.

Il faut savoir que Piège de Cristal est un des fondateurs de ce genre de film d’action badass. Il pose tout d’abord les bases d’une narration caractéristique. De notre regard de terrien de 2014, on pourrait dire que le film est bourré de clichés. Mais, c’est en fait Piège de Cristal qui va donner lieu aux clichés des films d’actions qui nous hantent aujourd’hui. Et même si on n’est pas fan de ce genre de stéréotype, il faut reconnaitre que cela colle bien au background vintage que l’on nous propose. De même pour les effets spéciaux (explosions, tirs…), un peu vieillots mais toujours aussi plaisants car ils sont parfaitement ancrés dans l’esprit que le film continue de dégager année après année.

Cet esprit s’appuie aussi sur un scénario solide qui nous offre des rebondissements appréciables et donc donne libre cours à un rythme bien pensé. C’est ainsi qu’il trouve l’équilibre entre les scènes de développement, plus intime, de Mclane et les séquences bodybuildées aux armes automatiques et aux explosions. Mc Tiernan enchaîne remarquablement les rythmes lents et rapides, sachant ralentir sa narration pour mieux l’accélérer dans les scènes musclées. Tout ceci accompagné d’une partition de Michael Kamen (Le Géant de Fer, X-men, 101 Dalmatiens) soutenant l’action et la tension, en étant parfaitement adapté à ce qu’il se passe sur l’écran.

Les personnages arrivent aussi à s’identifier tout en s’émancipant de l’intrigue en se créant une personnalité originale évoluant en même temps que la narration, aidé bien évidemment par le charisme des acteurs. Les trois acteurs principaux (les plus remarquables), nous livrent une très bonne interprétation. Bruce Willis (Sixième Sens, Pulp Fiction, Sin City), nous fait prendre notre pied dans son rôle d’antihéros à base d’ironie et d’humour décalé,  Alan Rickman (Harry Potter, Love Actually, Le Majordome) interprète un méchant bien écrit, avec classe et intelligence, et enfin Reginald Veljonhson (58 minutes pour vivre, Turner et Hooch) propose une figure d’amitié et de soutien crédible, indispensable à notre héros. Ce sont les trois piliers principaux du film, qui nous font bénéficier en plus de relations efficaces, de répliques ainsi que de dialogues mythiques.

Pour les intéressés, Piège de Cristal est disponible sur bluray-mania au prix de 10,35 euros.

Article rédigé par Max pour Conso-Mag

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