Jennifer Falls – épisode pilote

TV Land vient de lancer sa nouvelle série : une comédie américaine dans une configuration « single-camera », genre très apprécié des américains. C’est le 4 juin que l’épisode pilote de Jennifer Falls fût diffusé. Que vaut ce nouveau programme ? Let’s talk about that !

Créé par Matthew Carlson (Malcom), ce programme au format ultra-court (20 minutes) met en scène une femme d’affaires virée de son entreprise et obligée de retourner vivre chez sa mère avec sa fille adolescente, dans le village où elle a grandi. Elle va devoir accepter à contrecœur d’être serveuse dans le bar de son frère et va vouloir revoir ses vieilles connaissances.

Bon. Le scénario est assez simple et on comprend vite où on est : pas de flash-backs, de situations incompréhensibles. On rentre directement dans le vif du sujet. De même que les lieux, comme nous sommes en configuration « single-camera », on s’y fait tout de suite … c’est toujours les mêmes ! Cette réalisation assez simple permet au spectateur d’aborder la série de façon décontractée, sans prise de tête, ce qui est assez plaisant. Au niveau des personnages, on trouve des développements psychologiques pas très originaux mais qui marchent au fond… même si c’est largement déjà vu. On ne change pas une équipe qui gagne ! Donc à l’avant, Jennifer la personne attachante et drôle sujette à des crises d’agressivité. Au centre, son frère, Wayne, un homme attachant aussi (je me répète ?) avec son sens de l’humour sobre mais bien agréable ! Il est marié, au plus grand regret de sa sœur, à Stephanie, le personnage insupportable et parfois limité que les américains adorent détester. Ils sont accompagnés de Dina, ex-meilleure amie de Jennifer à qui elle refuse de parler. A l’arrière : la mère Maggie Doyle, psychologue et au petit soin de sa fille et de sa petite fille, et un jeune homme que Jennifer rencontre dans un bar et qui prendra plus d’importance dans la suite de la série. La fille de Jennifer n’a pour l’instant eu que quelques apparitions… à voir.

Niveau acteurs, on reste satisfait, mais sans plus. La prestation de Jaine Presly (Raising Hope, Bad Girls), sur laquelle repose l’épisode, est remarquable par l’énergie qu’elle apporte. Ethan Supplee (Le Loup de Wall Street, Blackout Total), qui joue le frère, est aussi notable mais reste à savoir, sur le reste de la série, s’il n’est pas trop répétitif. La mère de Jennifer interprétée par Jessica Walter (The Big Bang Theory, 90210 Beverly Hills Nouvelle Génération), n’est pas si mal mais c’est clairement du déjà-vu. Pour finir, Missi Pyle (Percy Jackson : la Mer des Monstres, The Artist) et Nora Kirkpatrick (The Office, Men at Work), respectivement l’ex-meilleure amie et la belle-sœur de Jennifer, ne sont pas terribles. La fille de Jennifer n’a pas été assez présente pour pouvoir juger son jeu d’actrice. C’est le problème pour tout le monde : difficile de faire ses preuves en 20 minutes sans être le personnage central… à voir dans les prochains épisodes si les choses changent. La musique est bien gérée, même si elle n’est pas exceptionnelle. Mais cette musique accompagne l’humour, d’ailleurs c’est grâce à elle que la chute est réussis à la fin de l’épisode !

Passons maintenant à ce quoi cette série est destinée finalement : le côté comique. Le rythme est énergique et vif, merci à Jaine Presly et à son rôle, ce qui rend plaisant le visionnage. Une comédie naturelle qui n’est pas lourde. Quoi ? Je devais parler du côté comique ? Ah … Bon ben … L’épisode nous fait sourire, parfois un petit rire. Et… c’est tout. Là est le problème. Pas de fou rire, ni de franches rigolades. C’est pourtant ce que l’on attend d’une comédie non ? On voit mal la série se dérouler de cette manière sur toute une saison. C’est un point décevant pour ce format qui partait pourtant d’une bonne intention ! Attendons les prochains épisodes pour juger !

Article rédigé par Max pour Conso-Mag. 

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