Il y a certains acteurs que l’on pense très bons après avoir connu un rôle majeur assez tôt dans leur carrière, puis qui finissent au plus bas, finalement. Après la trilogie Matrix, tout le monde pensait que Keanu Reeves ferait une carrière incroyable. Malheureusement, bien que l’acteur n’ait pas tourné que dans des nanars, il faut dire que des films comme 47 Ronins n’ont pas contribué à faire de Neo une légende. Avec John Wick, qui nous intéresse aujourd’hui, on n’est vraiment pas sûr que la donne change…
En regardant l’édition steelbook que l’on a pu récupérer, on se dit dès le départ que ça ne sent pas forcément très bon. Non pas que son allure soit particulièrement mauvaise, même si j’avoue préférer des designs beaucoup plus épurés. J’aurais donc viré le bandeau Metropolitan du haut, idem avec le nom de l’acteur et les logos de bas de jaquette. J’aurais à vrai dire gardé uniquement l’artwork, voire le nom, et aurait zappé la citation ainsi que le « sous-titre ». Mais ça nous aurait fait manquer un bon moment…
« Surtout ne l’énervez pas », il faut dire que c’est clairement magnifique comme accroche. Tout comme la citation « Un incroyable film d’action », tirée de Badass Digest… Non pas que je prenne ce blog comme une référence en termes de critique cinéma, et nos amis badass ont le droit d’avoir aimé le film. Mais mettre en avant une référence aussi inconnue pour les producteurs, c’est assez chaud quand même.
Difficile en même temps d’espérer mieux quand on connait le pitch de départ du film. John Wick est un ancien tueur désormais rangé. Depuis la mort de sa femme, il passe son temps à retaper une vieille bagnole, une Mustang de 1969, et de s’occuper de sa chienne Daisy. Manque de bol, un grand méchant décide inconsciemment de lui voler sa caisse et de buter son chien par la même occasion. Il n’en fallait pas plus pour faire péter un plomb à notre Keanu d’amour, qui embarque illico pour New York retrouver les méchants qui ont fait ça et se venger. Re-manque de bol, le mec qui a volé la voiture est le fils d’un baron de la pègre, qui embauche toute une armée de tueurs à gage pour arrêter John Wick avant qu’il ne retrouve son fiston. En bref, un gros film d’action bas du front dans lequel un Keanu Reeves sans émotion ni intéprétation intéressante dézingue du truand en pagaille.
Mais revenons-en au steelbook, avec un petit zoom sur le verso de l’édition que je trouve particulièrement réussi. Reprendre l’artwork du recto avec l’écriture John Wick telle qu’elle est au verso aurait été une bonne idée pour l’illustration principale du film.
A l’intérieur de l’édition, on retrouve un nouvel artwork de Keanu Reeves, regard vide au milieu des carcasses de bagnoles, qui avance déterminé, le vague à l’âme. Il faut dire que ça rend assez bien, même si – opinion totalement personnelle qui n’engage que moi – je troue que Reeves manque très clairement de charisme et de classe, même en costard trois pièces.
Allez, on finit avec une petite vue de côté de l’édition complète, afin de voir que les deux visuels, mis côte à côte, ne sont clairement pas d’un niveau équivalent en termes de style. Quoi qu’il en soit, et au-delà de la qualité du film que l’on trouve très limitée, John Wick en tant qu’objet ne fera pas tâche au milieu de votre « bluraythèque » !
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