Parmi mes licences préférées au cinéma, Riddick est indéniablement bien placé. Fan du personnage incarné par Vin Diesel depuis le très cheap Pitch Black, j’avais toutefois été un peu déçu par le côté trop hollywoodien de l’épisode suivant, Les Chroniques de Riddick, qui délaissait un peu ce qui avait fait le charme du premier opus. Avec le troisième épisode, sobrement intitulé Riddick, on retrouve beaucoup de cette ambiance si particulière qui se dégageait de l’opus originel, aussi bien sur le plan du film en lui-même que de son ambiance graphique.
A la suite des événements du second opus, Riddick va se retrouver abandonné sur une planète hostile, complètement seul. Très vite, il va redevenir l’homme sauvage, l’animal, qu’il était autrefois pour réapprendre à survivre sur ces terres qui ne lui appartiennent pas. Au fil de l’aventure, des chasseurs de primes débarquent pour tenter de décrocher le paquet de fric mis sur la tête de Vin Diesel. S’en suit alors une véritable chasse à l’homme, une traque comme seule la licence Riddick peut en livrer. Ne reste qu’à savoir qui est la proie, et qui est le chasseur.
L’édition steelbook de Riddick est plutôt convaincante, avec une version Director’s Cut qui vient s’ajouter à la version Cinéma que vous avez peut-être pu voir en salles. On retrouve sur le recto un bel artwork de Riddick, mais je regrette un peu la présence de trop nombreuses indications. La seule photo, à laquelle on aurait éventuellement ajouté le titre du film, aurait proposé un rendu plus sympathique, à mon sens.
J’aurais en effet vu préféré quelque chose dans le style de ce que l’on peut retrouver sur le verso, où on retrouve simplement le titre du film superposé sur un artwork.
A l’intérieur c’est très classique avec d’un côté le blu-ray et de l’autre le DVD, comme il est désormais de coutume pour la majorité des éditions limitées.
Concernant le fillm, je l’ai trouvé beaucoup plus plaisant que Les Chroniques de Riddick. On retrouve ici un personnage sombre et solitaire, mais surtout ultra classieux et qui n’hésite pas à venir chasser ses ennemis sur leur propre territoire, sans se faire remarquer. Riddick prévoit tout, et a une faculté à s’en sortir alors qu’on le croit perdu. Certaines scènes sont vraiment sympathiques et on découvre avec plaisir sa relation avec un « chien » qu’il recueille et élève pendant des mois. On se prend d’affection pour l’animal, comme cela peut-être le cas dans des films tels que Je suis une Légende avec Will Smith, par exemple.
Du côté des bonus, c’est en revanche un peu léger avec cinq featurettes d’une dizaine de minutes chacune, auxquelles s’ajoute un petit zoom sur les animatiques d’une scène du film d’une durée de cinq minutes. Un peu léger pour une édition limitée, même si le contenu en lui-même est assez intéressant.
Côté prix, l’édition limitée steelbook de Riddick est disponible au prix de 19,99 euros seulement, ce qui en fait une pièce assez intéressante à mettre dans sa collection à moindre prix.