Serena, avec Bradley Cooper et Jennifer Lawrence

Côté à côte à l’affiche des très bons Happiness Therapy et American Bluff, Bradley Cooper et Jennifer Lawrence sont une fois encore réunis dans Serena, un long métrage signé de la danoise Susanne Bier, assez méconnue du grand public.

Serena - jaquetteLe film nous place aux Etats-Unis dans les années 20. Georges Permberton (Bradley Cooper) s’installe avec sa magnifique femme Serena (Jennifer Lawrence) dans une région isolée de Caroline du Nord, dans le but de faire fortune dans l’industrie du bois. Si tout se passe bien dans un premier temps, l’idylle va progressivement devenir un cauchemar pour Serena lorsque celle-ci découvre le secret de Georges et qu’elle est elle-même frappée par le sort. S’ensuit une descente aux enfers dure et violente pour le couple et toute la communauté.

Très concrètement, Serena est le genre de films qui ne repose que sur son casting. Si le pitch de départ n’est pas inintéressant, cette plongée dans l’Amérique des années 20 n’est pas suffisamment intéressante pour porter le film et le jeu des deux acteurs, aussi bon soit-il, ne parvient pas à sauver la donne. Si on ne s’ennuie pas réellement en regardant le film, on n’est à aucun moment transportés et la fin arrive sans que l’on ait vraiment eu le temps de se découvrir la moindre émotion. Le scénario est cousu de fil blanc, et on n’est jamais surpris parce qu’il arrive à Serena et son mari.

Côté Blu-ray, le long-métrage se contente du strict minimum, avec dix petites minutes de contenu réparties sur quatre séquences différentes. Côté image, le support magnifie les paysages du Danemark et de République Tchèque où ont été tournées les scènes. Enfin, la bande-son est pour sa part assez moyenne, si ce n’est au niveau des basses qui vont réussir à faire trembler votre salon lors de certaines occasions.

Au final, Serena aurait pu être un très bon film, servi par une atmosphère à la limite du western, un casting intéressant et des décors qui laissent rêveurs. Mais malgré ces points intéressants, on se retrouve face à quelque chose de vide, creux, beaucoup trop fade. Dommage.

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