TEST – Lucy

Contrairement à pas mal de monde, j’aime beaucoup les films de Luc Besson et Le Cinquième Élément est l’un de mes films d’anticipation/science-fiction préféré, encore aujourd’hui. Du coup, quand le frenchie se paye à nouveau le luxe de réaliser un nouveau film à forte consonance hollywoodienne, je m’empresse d’acheter le Blu-ray – faute d’avoir pu aller voir le film au cinéma au moment de sa sortie – sans m’occuper des différents avis mitigés que j’ai pu lire sur ce Lucy.

Le pitch est le suivant : l’Homme utilise environ 10% des capacités de son cerveau à l’heure actuelle, d’après ce que des scientifiques ont conclu. Imaginez de quoi serait capable une personne qui utiliserait un pourcentage beaucoup plus élevé de son bulbe ! C’est ce qui va arriver à Lucy (dont le personnage est interprété par la toujours aussi pulpeuse Scarlett Johansson) après que celle-ci ait été en contact avec une toute nouvelle drogue de synthèse. Progressivement, elle va prendre conscience de ses nouvelles capacités jusqu’à atteindre un taux d’utilisation de son cerveau de 100%. Elle va alors essayer de transmettre son savoir en entrant en contact avec un éminent scientifique, joué par Morgan Freeman, tout en essayant d’échapper à la horde de méchants pas beaux à ses trousses.

Concrètement, le titre se décompose pour moi en trois parties distinctes. La première, que j’ai trouvé plutôt intéressante, est une grosse introduction et nous fait découvrir une Lucy fragile, complètement perdue et qui se fait emporter dans un engrenage dont elle ne maîtrise rien. Les plans insérés par Luc Besson, comme celui de la gazelle chassés par un guépard, sont de magnifiques métaphores et apportent une ambiance vraiment sympa à l’ambiance. La seconde partie, beaucoup moins bonne à mon sens, nous plonge dans un film d’action ultra basique dans lequel Lucy devient un être supérieur capable de décimer une armée d’ennemis à elle seule en un claquement de doigt. Si cela amène certaines « jolies » scènes d’action, le tout s’avale sans réfléchir et sans qu’on en garde un souvenir impérissable. Sans qu’on en garde un quelconque souvenir, d’ailleurs. Enfin, la troisième et dernière partie du film sert de conclusion et nous livre un discours pseudo-métaphysique que je n’ai personnellement pas aimé du tout. Concrètement, on n’y comprend pas grand-chose et cela amène des scènes assez improbables/laides/mauvaises (rayez les mentions inutiles, ou pas).

Au final, on se retrouve avec un film assez indigent, avec un pitch de départ intéressant mais finalement assez mal exploité. Luc m’a déçu cette fois, mais je ne lui en tiendrais pas trop rigueur ! Heureusement, le Blu-ray propose quelques bonus intéressants, comme cette réflexion le cerveau qui sert de base scientifique à Lucy. Intéressant, mais pas complètement indispensable malgré tout.

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