Brad Pitt en sauveur de l’Humanitié, ça a de la gueule. Même avec sa coupe de cheveux de rital, monsieur Angelina Jolie impose son style et son talent pour son retour dans World War Z, un blockbuster hollywoodien, lui qui avait privilégié des productions plus « intimistes » ou simplement chelous avec Cogan ou The Tree of Life.
Le pitch est plutôt simple : Gerry Lane (Bradounet) et sa famille sont dans les embouteillages de Philadelphie. Un jour normal pour cet ancien membre de l’ONU. Sauf que oui, mais non. Manque de bol, toute la petite famille se retrouve en plein milieu d’une attaque de zombies inexpliquée et inexplicable. Après avoir sauvé ses fesses et celles de ses proches, Gerry est missionné par ses anciens supérieurs pour tenter de trouver un remède à ce joyeux bordel. Un périple qui va l’amener de Corée à Jérusalem, avec son lot de galères et des morts-vivants à dégommer.
Très honnêtement, le scénario du film n’est pas fantastique et rentre clairement dans la norme de tout film de zombies qui se respecte. Une pandémie qui surgit de nulle part, contamine les trois quarts de la planète, puis un type qui n’a a priori rien de spécial à offrir qui vient sauver le monde en trouvant la solution miracle au problème, un peu comme s’il était le seul à ouvrir véritablement les yeux pendant la crise. J’avoue toutefois avoir particulièrement aimé le parti pris qui mise bien plus sur l’aspect « virus » que sur les zombies en eux-mêmes.
Mis à part cela, pas de rebondissements incroyables, pas de narration particulière et une fin qui ne surprendra personne. Juste un nouveau blockbuster avec pas mal de scènes intéressantes et mémorables, des effets spéciaux magnifiquement foutus et un plaisir de contempler indéniable. World War Z n’est pas ce qu’on pourrait appeler un grand film, il est avant tout un excellent divertissement.
La version blu-ray que j’ai pu récupérer n’est pas étrangère au plaisir ressenti. La qualité d’image est excellente, et les contrastes splendides, comme c’est souvent le cas avec les productions de la Paramount. Constat un peu plus mitigé concernant la bande-son puisque seule la version originale dispose d’un son en DTS HD Master 7.1, tandis que la VF ne dispose même pas d’une piste HD. Un peu moins immersive donc, même si le rendu reste très convenable. En revanche, les bonus font clairement pâle figure. Si le film est ici proposé en version longue (123 minutes de film en tout), les contenus additionnels présents n’apportent pas grand-chose et ne servent qu’à mettre en avant chacun des intervenants du film. J’aurais aimé en découvrir un peu plus, c’est dommage.
Quoi qu’il en soit, World War Z est un excellent film que je suis plus content de pouvoir ajouter à ma collection de blu-ray ! Un film à conseiller à ceux qui ont adoré le spectacle en salles, ainsi qu’à tous les curieux désireux de découvrir la version longue du film.
Article initialement paru sur ChezJo.net : blog jeux vidéo, cinéma, high-tech