Bad Luck, avec Sylvester Stallone

Attention, alerte purge ! Oui, je sais, je casse le suspense d’entrée de jeu, mais rédiger un article sur Bad Luck en commençant par autre chose que mettre en garde mes gentils lecteurs serait un crime. Et j’veux pas finir en taule, très clairement. Enfin bref. J’ai récupéré ce film en me faisant avoir par une jolie jaquette mettant en avant des personnages plutôt cool : on retrouve déjà notre bon Sylvester Stallone, mais aussi la petite Lauren Cohan (la belle Maggie dans The Walking Dead) ou encore Danny Trejo (Machete). Je suis bien conscient que cela ne garantissait pas un bon film – au contraire peut-être même – mais bon, y’a des limites quand même !

Bad LuckConcrètement, le scénario est assez flou, et se présente comme une imbrication de plusieurs histoires qui finiront par se relier l’une à l’autre par l’intermédiaire d’un personnage mystérieux, leur dénominateur commun. Un prêtre alcoolique, une femme à peine sortie de prison, un malade de la gachette, un accroc des faits divers, un gangster complètement cinglé : il y a à boire et à manger au niveau du profil des personnages. Un véritable pot pourri de clichés dégueulasses qui n’ont pas fini de vous faire vous demander pourquoi vous n’avez pas encore coupé votre TV. Ca part dans tous les sens, et on a vraiment du mal à comprendre où le réalisateur veut nous emmener John Herzfeld, réalisateur pas vraiment novice mais à qui on ne doit rien de bien fameux. En bref, le film est mauvais, très mauvais.

Comme si le fait de proposer un navet ne se suffisait pas à lui-même, le Blu-ray est assez honteux. Vendu à 17,99 euros, il ne propose absolument aucun bonus, comme si les gens à l’origine de l’objet savaient que personne ne voudrait passer une minute de plus en compagnie de tous les personnages après avoir eu le courage d’aller au bout du film.

Signalons par ailleurs que la version française est l’une des pires choses qu’il m’ait été donné d’entendre. Je pensais réellement que ce niveau de doublages était de l’histoire ancienne et qu’on avait fait d’énormes progrès, mais ce n’est visiblement pas le cas de tout le monde. Heureusement que la VF de Stallone reste toujours aussi excellente pour remonter un peu le niveau !

Bref, vous l’aurez compris : passez votre chemin. Fuyez, sans jamais vous retourner. Un film à acheter uniquement pour l’offrir à quelqu’un que vous n’aimez pas. Et encore, c’est chaud.

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