Le Septième Fils, avec Jeff Bridges et Julianne Moore

Avec Le Septième Fils, le cinéma nous prouve une fois de plus qu’il ne suffit pas d’un beau casting pour faire un bon film. Avec Jeff Bridges, que l’on a vu porter The Giver à lui tout seul, et Julianne Moore, récemment oscarisée pour son rôle dans Still Alice, tout partait bien sur le papier. Mais on ne crée par un univers intéressant aussi facilement et n’est pas Tolkien qui veut quand il s’agit de mettre en place une ambiance heroic fantasy.

Le Septième Fils - jaquetteLe film nous place à une époque reculée, médiévale. On y suit les aventures de John Gregory (Jeff Bridges), le dernier des épouvanteurs, chargé de chasser les démons et de conserver l’équilibre dans le monde. Mère Malkin (Julianne Moore), une puissante sorcière qu’il avait enfermée depuis plusieurs siècles, s’est échappée et s’apprête à déverser sa colère. Pour l’aider dans sa tâche, et parce que Jon Snow (oui, celui auquel vous pensez, pas de piège), son dernier apprenti, est mort comme une grosse merguez dans les premières minutes du film, Gregory doit se mettre à la recherche d’un nouvel acolyte et lui enseigner tout ce qu’il sait avant la prochaine pleine Lune. Tom Ward (Ben Barnes), le septième fils d’un septième fils, est l’heureux élu.

Très concrètement, le scénario du film ne brille pas par son originalité et les scénaristes tout comme Joseph Delaney, auteur du roman L’Apprenti Epouvanteur, ne se sont pas trop foulés. Une grande méchante venue détruire la Terre, plusieurs généraux qui débarquent avec leur armée, et en face de ça un vieux mentor qui enseigne à un novice tout ce qu’il sait. Un gamin avec un don qui va passer de sombre merde à champion toutes catégorie en deux jours parce que c’est son destin, blablabla.

Côté image, le Blu-ray fait en revanche des merveilles. Les différents paysages sont magnifiés par un grain et des couleurs exceptionnelles, des contrastes très bien gérés. Idem pour le son, avec des montées en puissance incroyables par moments. On regrette en revanche un doublage en VF absolument calamiteux, notamment en ce qui concerne Jeff Bridges. Pour les bonus, il y en a pour tous les goûts avec un assez long making-of et quelques scènes coupées. Pas de quoi transcender l’expérience, mais c’est toujours sympa.

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