Sorties cinéma de la semaine du 3 décembre

Nous revoilà avec les sorties ciné de ce mercredi. Cette semaine, on vous parle de La French, Paddington et Les Héritiers. Trois films très différents, mais tout aussi intéressants.

Vous n’avez pas pu passer à côté de cette sortie. La French Connection des années 70 a encore frappée, ou du moins elle a inspiré à nouveau un long-métrage (français cette fois) : La French. Deux films américains sur le sujet étaient en effet sortis en 1971 et 1975 (French Connection et French Connection 2). Le premier rencontra d’ailleurs un énorme succès aux Etats-Unis (5 Oscars). Mais revenons-en à La French. Pourquoi tant de bruit autour de ce nouveau film ? Tout d’abord parce que les personnages principaux de ce drame français, le juge Pierre Michel et le gangster Gaëtan Zampa, sont respectivement incarnés par notre frenchie en vogue Jean Dujardin et son acolyte de toujours Gilles Lellouche. Le duo des Infidèles et des Petits Mouchoirs sont de retours dans vos salles, et ça, c’est une bonne raison de se déplacer. Ensuite parce que l’histoire de ce réseau de trafic d’héroïne entre le Sud de la France et les Etats-Unis fascine toujours autant. Et puis aussi parce que c’est la première fois que l’histoire est racontée du point de vue du jeune magistrat, parti seul en guerre contre la pègre marseillaise de l’époque (en 1975) et qui sera d’ailleurs assassiné quelques années plus tard (en 1981). Un bel hommage au courage et au dévouement de cet homme de loi, donc. Et un beau film sur le milieu mafia en perspective. Reste à savoir si le succès sera autant au rendez-vous qu’en 1971.

Après Ted, l’ours en peluche, Paddington, l’ours péruvien qui voulait vivre à Londres. Si cette comédie familiale franco-britannique s’annonce dans un tout autre style que le film déjanté qu’était Ted, il vaut quand même le détour. Il vous faut savoir que Paddington est un personnage animé culte en Grande Bretagne et qu’il est particulièrement adoré du public. Il rassemble même plusieurs générations. Avec l’approche des fêtes, ça fait toujours plaisir de pouvoir aller voir un film que l’on peut partager aussi avec les plus petits. Paddington, c’est donc un ours qui parle (mais bien plus poliment que Ted bien sûr), qui marche, et qui ne sort jamais sans son chapeau (un peu comme la Reine d’Angleterre). A son arrivée à la gare, Paddington fait la rencontre d’une famille londonienne qui va gentiment le recueillir, malgré les réticences du père. L’ours parviendra-t-il à devenir un véritable membre de la famille ? Sûrement pas sans difficultés et multiples péripéties. Un film d’aventures et un peu magique même. On retrouve d’ailleurs deux acteurs qui jouaient dans la saga Harry Potter : Julie Walters (la mère de Ron Weasley) et Jim Broadbent (le professeur Horace Slughorn). Quant à la voix du petit personnage poilu, c’est celle de Guillaume Gallienne qui a été choisie (acteur renversant dans Les garçons et Guillaume à table et brillant dans Yves Saint-Laurent). Nicole Kidman fait également partie du casting. Elle joue ici la méchante de l’histoire.

Dans Les Héritiers, c’est encore l’histoire d’un professeur et de sa classe de lycéens. Mais cette fois, on est plutôt dans la comédie dramatique et non plus dans la comédie légère des Profs ou de A toute épreuve. Inspiré d’une histoire vraie, ce film français retrace le parcours d’une classe de seconde d’un lycée de Créteil qui, poussée par son professeur d’Histoire va participer à un concours -le Concours national de la Résistance et de la Déportation- et ce, malgré les profondes difficultés scolaires des élèves et leurs problèmes disciplinaires. Un beau projet qui ne ravit pourtant pas tout le monde et auquel seul le professeur semble vraiment croire. Le professeur va alors devoir convaincre ses élèves qu’ils sont capables de bien plus qu’ils ne le pensent. Une belle histoire sur les relations entre professeur et élèves, sur l’égalité des chances et sur la question de la confiance en soi. C’est d’ailleurs l’un de ces élèves, Ahmed Drame, qui a écrit et envoyé le scénario du film à la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar (la cinéaste qui a réalisé Ma Première Fois et Bowling). Le jeune homme incarne également le personnage principal dans le film, rejouant sa propre histoire. Autre élément commun entre la fiction et la réalité : Léon Zygel, un ancien déporté, est venu raconter son histoire aux jeunes acteurs, comme il l’avait fait pour les véritables élèves ayant passé le concours. Une expérience qui les transforma, eux-aussi.

Beaucoup de français cette semaine. La semaine prochaine, on retrouvera les films américains, notamment grâce à un certain… Peter Jackson !

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