[Critique cinéma] 22 Jump Street

On prend les mêmes et on recommence… en mieux ! Si 21 Jump Street avait surpris tout le monde avec son humour complètement décalé, 22 Jump Street fait encore mieux en reprenant pourtant la même recette. Plus drôle, plus déjanté, plus fou, c’est la comédie de l’année.

Précédemment dans 21 Jump Street

Petit rappel des faits, 21 Jump Street était l’adaptation de la série du même nom dans laquelle Johnny Depp avait fait ses premières armes. Réalisé par Phil Lord et Christopher Miller, la comédie mettait en scène deux mauvais flics, Schmidt et Jenko, mutés dans l’unité secrète basée au 21 Jump Street. Leur mission: infiltrer un lycée et faire tomber un réseau de vente de drogue.

A la surprise générale le film avait fait un carton critique et public grâce à un humour totalement décalé mais assumé, et qui se payait même le luxe d’avoir un caméo de Johnny Depp en personne. A l’affiche on retrouvait Jonah Hill et Channing Tatum au sommet de leur forme. Deux ans plus tard, toute l’équipe rempile pour nous offrir une suite encore plus déjantée.

La même chose, en mieux

Il est rare de voir une bonne suite surtout lorsque celle ci reprend exactement les mêmes ingrédients que le premier film. Pourtant dans 22 Jump Street tout ce qui a fait le succès du précédent film est repris mais en mieux. Pas la peine de s’attarder sur le synopsis, cette fois-ci nos deux zouaves (oui zouaves) vont à la fac pour démanteler un trafic de drogues et vont une fois de plus enchaîner les gags.

Phil Lord et Chris Miller déjà à l’origine cette année du succès LEGO La Grande Aventure, signent une comédie déjantée qui prouve que ces deux hommes sont brillants. Les acteurs semblent vraiment s’amuser et d’ailleurs on imagine qu’il y a beaucoup d’improvisation surtout venant de Jonah Hill, nouveau roi de la comédie, qui nous a aussi fait rire cette année dans Le Loup de Wall Street. La plupart des scènes sont à mourir de rire, dont une séquence mémorable entre Jonah Hill et Ice Cube qui rempile dans le rôle du capitaine Dickson. Pour certains l’humour sera lourd, à la limite du débile, pour d’autres ça sera un immense délire de près de deux heures où tout peut arriver. Un conseil, restez pendant le générique de fin qui est peut être l’un des meilleurs génériques vu ces dernières années. Rempli de second degré, ce générique qui est en fait une critique amusante du système Hollywoodien est un petit bijou de drôlerie.

Bref, pour être tout à fait franc je n’ai pas d’autres arguments que de dire que c’est drôle mais finalement c’est ce qu’on attend d’une comédie non ? C’est lourd, c’est gras, à la limite de l’indigestion, mais qu’est-ce que c’est bon. Si vous avez aimé le premier vous allez aimer celui ci, sinon passez votre chemin.

Article rédigé par Matt pour Conso-Mag

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